Un deuxième bilan positif

Le nombre de prises en charge au Centre du sein Fribourg (CSF) s’est révélé stable l’an passé. Un questionnaire de satisfaction envoyé aux patientes a par ailleurs souligné leur satisfaction. La recherche restant primordiale pour découvrir des traitements encore plus efficaces, le CSF participe à plusieurs études au niveau international.

5’524 mammographies de dépistage effectuées

L’an dernier, le CSF a traité 177 nouveaux cas de cancer et a effectué 5’524 mammographies de dépistage – des chiffres stables par rapport à 2017. Chaque cas diagnostiqué a été discuté en profondeur lors du colloque multidisciplinaire réunissant les différents spécialistes, afin de proposer le meilleur traitement possible aux patientes.

Ces dernières ont d’ailleurs qualifié leur prise en charge d’excellente, comme le souligne un questionnaire de satisfaction envoyé à l’ensemble des personnes traitées entre le 1er décembre 2017 et le 31 mars 2018. Les questions portaient notamment sur l’encadrement professionnel, la clarté des informations transmises et la plus-value apportée par l’infirmière référente (breast care nurse). Résultats : quatre femmes sur cinq ont jugé l’accompagnement « excellent » (une sur cinq, « très bien »). Et 95 % des patientes recommanderaient le CSF à leur famille et leurs amies (les 5 % restantes le feraient « probablement »).

Poursuivre la recherche, clef de la lutte contre le cancer

Si les progrès au niveau de la prise en charge sont remarquables et permettent de plus en plus de procéder à une chirurgie conservatrice, la recherche reste fondamentale pour lutter contre le cancer du sein, qui touche une femme sur huit. Partenariat privé-pulic entre l’Hôpital Daler et l’hôpital fribourgeois (HFR), le CSF contribue concrètement aux avancées scientifiques. En 2018, les différentes études cliniques de la SAKK (Groupe suisse de recherche clinique sur le cancer) ont inclus 19 nouvelles patientes du CSF dans divers protocoles. En outre, des partenariats réjouissants existent et se renforcent aux iveaux local, avec l’Université de Fribourg, et international, avec l’International breast cancer study group (IBCSG).